Dépenses
Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 930,7 millions d’euros, en hausse de 1,9% par rapport à 2009. Le champs social croit de 3,6%, avec l’action social qui bénéficie d’une enveloppe de 375,1 millions d’euros et l’insertion sociale à 121,7 millions. Le soutien à l’enfance et à la famille s’élève à 166,8 millions d’euros. L’Essonne se distingue encore cette année par l’enveloppe consacrée à la sécurité civile. Les sapeurs-pompiers du département se voient allouer un budget de 92 millions d’euros. «Ce budget est supporté à 97% par le Conseil Général» explique-t-on, à la différence d’autres départements où «les communes participent en moyenne à 50%». Les dépenses de personnel sont fixées à 176 millions d’euros (en hausse de 2,5%).
Les investissements vont mobiliser 265,7 millions d’euros, contre 307 millions d’euros en 2009. Une enveloppe de 49,5 millions d’euros va aux travaux de voierie. Et la modernisation des collèges représente 46,3 millions d’euros.
Recettes
Les taxes fiscales directes augmentent de 3,5%. La taxe d’habitation était de 7,15% et la taxe sur le foncier bâti de 9,65% en 2009. Les impôts directs apportent 497 millions d’euros (soit 39% des recettes), tandis que les impôts indirects représentent 274,1 millions d’euros (soit 20%). Le Département évalue à 46,35 millions d’euros en 2010 le transfert de charges non compensés par l’Etat.
Emprunts et endettement
L’emprunt net est estimé à 136 millions d’euros. L’épargne brute s’élève à 83 millions d’euros. Au total, la capacité de désendettement devrait se stabiliser à 7,8 années, niveau atteint en 2009.
Régions