Pour une question de visibilité quant aux aides de l’Etat, les élus du conseil général du Puy-de-Dôme ont attendu le mois de mars pour procéder au vote de leur budget primitif. Son montant général a été fixé à 793,30 millions d’euros contre 755,20 en 2009.
Cette augmentation de 5,05 % concerne prioritairement la section d’investissement qui gagne 12,56 % pour s’établir à 293,34 millions. Le projet touristique de train à crémaillère, qui permettra d’accéder au sommet du puy de Dôme, est directement concerné. Le coût total de ce chantier a été estimé à 80 millions d’euros. Les travaux doivent débuter cette année.
Avec 499,96 millions (+ 1,09 % par rapport à 2009), les dépenses de fonctionnement du conseil général ne représentent plus que 63,02 % du budget global contre 65,49 % un an plus tôt. Les économies ont été faites sur les enveloppes consacrées aux charges à caractère général (- 5,35 %) et aux autres charges de gestions courantes (- 3,85 %) qui représentent respectivement 77,31 et 173,14 millions. Les frais de personnel progressent quant à eux de 1,07 % pour s’inscrire à 112,05 millions.
Recours au remboursement anticipé de la TVA
Au niveau des recettes, le département a recouru, l’an dernier, au remboursement anticipé de la TVA. Il enregistre, cette année, une variation quasiment imperceptible, le montant de la Dotation globale de fonctionnement est fixé à 110,73 millions et celui de la Dotation générale de décentralisation à 2,45 millions. Les taux de fiscalités n’ont pas été touchés. Le niveau d’emprunt du conseil général du Puy-de-Dôme passe de 127,15 à 133,64 millions (+ 5,10 %) tandis que l’encours de la dette grimpe de 175,37 à 228,08 millions (+ 30,05 %), sans expositions aux emprunts à taux variables. La capacité d’autofinancement se réduit de 4,57 % pour s’établir à 42,48 millions d’euros.
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