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  • Après la tempête Xynthia, Nicolas Sarkozy annonce des mesures, dont plus aucune construction en zone inondable

Tempête Xynthia

Après la tempête Xynthia, Nicolas Sarkozy annonce des mesures, dont plus aucune construction en zone inondable

Publié le 16/03/2010 • Par avec l'AFP Hervé Jouanneau • dans : A la une, Actu prévention sécurité, France

De retour sur les lieux de la catastrophe, le 16 mars, le président de la République a annoncé la généralisation des plans de prévention des risques

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Après la tempête Xynthia, qui a causé la mort de 53 personnes dans l’ouest et le sud-ouest, Nicolas Sarkozy a annoncé le 16 mars en Vendée qu’il n’y aurait plus de construction en zone inondable et que les sinistrés ne pourraient pas revenir vivre là où existent des risques mortels.
Pour la deuxième fois depuis la catastrophe du 28 février, le président de la République s’est de nouveau rendu dans les deux départements les plus touchés : la Vendée, qui, avec 29 morts, paie le plus lourd tribut, et la Charente-Maritime (12 morts).

Selon les assureurs, les dégâts se montent à 1,5 milliard d’euros dans ces départements. 1.000 maisons ont été sinistrées et 767 personnes ont été évacuées en Vendée, la Charente-Maritime comptant de son côté 5.000 maisons sinistrées et 2.000 évacués, selon Nicolas Sarkozy.
Le 1er mars, le chef de l’Etat était venu annoncer le déblocage d’une aide d’urgence de 3 millions d’euros, un plan digues, un plan ostréïculture ainsi qu’une enquête interministérielle sur les causes de la catastrophe.
Quinze jours plus tard, il est revenu pour booster le processus de reconstruction et dire aux habitants que l’Etat ne laissera pas tomber les sinistrés de la tempête. Je n’accepte aucun fatalisme dans l’analyse des causes de ce drame, a-t-il affirmé, lors d’un discours au conseil général, à la Roche-sur-Yon.
Selon lui, la catastrophe du 28 février n’est pas seulement le produit d’événements climatiques, mais aussi le résultat d’une cascade de décisions litigieuses ou contraires au bon sens, de négligences, de prescriptions non respectées, d’expertises négligées.

Généralisation des PPR
Il a rappelé que, sur 864 communes inondables en France, seules 46 dispos(ai)ent d’un plan de prévention approuvé. La situation n’est pas meilleure pour les autres risques, incendies de forêts, risque sismique. Ce n’est plus tolérable, a-t-il déclaré. Nous n’autoriserons aucune reconstruction dans les zones où il y a des risques mortels, a-t-il prévenu.

Quelques heures plus tôt, à l’issue d’une réunion de travail à huis clos à la préfecture de Charente-Maritime à La Rochelle, il avait affirmé à la presse qu’il ne laisserait pas se réinstaller des gens dans des maisons situées dans des lieux où il y a des risques mortels. Je préfère assumer la colère » de certains habitants qui ne seront pas autorisés à revenir plutôt que de mettre des vies en danger. Une fois, ça suffit !, s’est-il exclamé à La Roche-sur-Yon. Naturellement, il ne s’agit pas de passer d’un excès à l’autre, il faut faire la différence entre les risque mortels et les petits risques d’inondation, a-t-il toutefois ajouté.
Nicolas Sarkozy veut également que d’ici trois ans, toutes les communes situées dans les zones à risques soient couvertes par un plan de prévention des risques (PPR).

Le président, qui s’est rendu à Charron (Charente-Maritime) puis à Bouin (Vendée), pour constater les dégâts (maisons détruites, agriculteurs ostréiculteurs sinistrés), a également annoncé la rénovation de toute urgence de 150 km de digues. L’Etat prendra à sa charge 50% des travaux, a-t-il dit, alors que la consolidation d’un km de digue coûte un million d’euros. Il a prévenu que l’Etat s’opposera aux digues immobilières, car les digues ne sont pas faites pour rendre viables les espaces qui peuvent être mortels.

Prévention des risques : les principales mesures annoncées par Nicolas Sarkozy

  • Toutes les communes situées dans des zones à risques devront être couvertes d’ici à trois ans par un plan de prévention des risques (PPR) et par un plan communal de sauvegarde (PCS),
  • Intégration sans délai par Météo France d’un dispositif de vigilance « vague submersion » dans ses procédures de vigilance météorologique,
  • Réforme du système d’assurance des catastrophes naturelles, jugé « inefficace et injuste », en prenant en compte « la nécessité de renforcer la prévention et d’encourager les comportements responsables »
  • Présentation du plan « digues » au début de l’été. Les travaux de rénovation des 150 kilomètres de digue endommagés par la tempête seront financés par l’Etat à hauteur de 50%. Au-delà, un plan pluriannuel en faveur des digues » sera financé par l’Etat à hauteur de 40%.

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Après la tempête Xynthia, Nicolas Sarkozy annonce des mesures, dont plus aucune construction en zone inondable

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teuf

16/03/2010 09h31

Je suis plutôt contre les décisions du Président de la République mais là je trouve celle-ci est une très bonne idée car j’ai habité la Charente Maritime et Aytré plus particulièrement ; il est exact que des constructions sont très près des plages. Mais, j’espère qu’un terrain sera offert par les municipalités pour remplacer la perte car l’immobilier est hors de prix. Et j’espère aussi que les décisions seront les mêmes pour les promoteurs immobiliers.

patanc

16/03/2010 10h45

Il est effectivement intolérable qu’on puisse accorder des permis de construire dans des zones situées derrière une digue mal entretenue à 1m50 sous le niveau de la mer. La forte demande, la pression des propriétaires vendeurs, la pression des promoteurs, la pression des constructeurs et j’ajouterai l’intérêt personnel devant l’intérêt général, l’argent sont sans aucun doute possible les raisons de ces accords. Alors je propose qu’on recherche les responsables, ceux qui se sont remplies les poches, ceux qui ont mis la vie de personnes en danger mortel. J’approuve les décisions de notre Président. Plus jamais ça !!!

Jo

17/03/2010 09h15

http://www.dailymotion.com/video/xcfsh4_n-sarkozy-voulait-assouplir-les-r%C3%A9g_news

ly

17/03/2010 11h06

Pourquoi faut -il toujours attendre qu’il y ait des morts pour prendre des mesures préventives ? Ce sont encore des effets d’annonce de notre Cher Président qui malheureusement ne seront, comme d’habitude, pas suivis de faits et de moyens. Nous avons des exemples dans d’autres coins de France. La vie d’êtres humains ne pèse pas lourds contre la démagogie, la pression du « fric », la politique de l’Autruche. Parlez, agitez vous, mais je ne crois aucunement que ce genre de drame, ne se reproduise plus. Avons nous déjà oublié Vaison la Romaine ? Nos politiques, nos gouvernants, quels qu’ils soient, passent, vont, viennent et n’ont autre seule préoccupation que de se faire réélir. Ce drame sera vite oublié par ceux là, mais les victimes, elles seront marquées à vie et avant de penser à reconstruire leur maison, il faudra qu’ils se reconstruisent eux mêmes, et cela même les lois n’y pourront rien. Il fallait y penser avant, comme d’hab !…..Les promoteurs ont une grosse responsabilité à faire des pressions sur les élus locaux, « je sais de quoi je parle, je suis dans l’urbanisme et je le vis au quotidien ».

Icon

17/03/2010 03h02

Qui est responsable du contrôle de la légalité au moment de l’élaboration des documents d’urbanisme ou de la délivrance des autorisations d’urbanisme ? N’est ce pas les services de la Préfecture ? Et qui est responsable de l’élaboration des PPR, n’est ce pas encore les services déconcentrés de l’Etat ? Toutes les cartes sont entre les mains de l’Etat pour éviter a priori de tels désastres. Et pourtant, rien n’avance et on vient chercher les élus, les promoteurs, les constructeurs… alors qu’une simple décision claire mais ferme des services déconcentrés aurait largement suffi.
Les règles juridiques existent déjà, mais ce sont bien les moyens et la volonté désintéressée qui manquent. La RGPP et les réductions d’effectifs qu’elle entraine ne feront qu’accentuer cette carence dans le traitement d’une mission pourtant constitutionnellement confiée (art. 72).
Que fera t’on dès lors ? Encore des nouvelles lois ? C’est bien l’inflation législative qui a rendu opaque le système et les tentatives de simplification n’ont eu pour unique effet que de supprimer les garde-fous.
Commençont donc par appliquer sérieusement ce qui existe avant de se lancer dans nombre de gesticulations et réformes en tout genre.

rencontres filles francophones

22/12/2010 09h34

Dommage que la France ait actuellement Nicolas Sarkozy comme le président

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