Un plan d’action a été signé en octobre 2013, par le gouvernement, les collectivités territoriales et les sapeurs-pompiers pour enrayer la baisse du volontariat. Son objectif, atteindre 200000 volontaires en 2017, paraît déjà hors d’atteinte. Comment l’expliquez-vous ?
On a perdu 10 000 à 15 000 volontaires au cours de ces dix dernières années. Le volontariat n’est pas suffisamment valorisé financièrement. Je pense que le malaise vient beaucoup de là. Comme je suis parlementaire, je peux le dire. Les sapeurs-pompiers volontaires subissent les mêmes contraintes et sont soumis aux mêmes obligations que les professionnels, sans en avoir les avantages. On a tendance à les considérer un peu comme des sous pompiers. Ils touchent entre 1500 et 2000 euros l’année, au maximum. Les professionnels eux, font carrière et gagnent bien leur vie et leur statut est bien plus attractif. Sans compter que certains bénéficient des deux statuts, on les appelle les « provos ». Ils travaillent comme pompiers ...
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