La foncière de la Société de financement local (Sfil) a, semble-t-il, profité non seulement du « contexte de marché très favorable », comme l’indiquent ses dirigeants, mais également de la loi de sécurisation des prêts toxiques du 29 juillet 2014 et de la validation du fonds de soutien de 100 millions d’euros par an pendant 15 ans pour séduire les investisseurs. Cette épée de Damoclès n’étant plus suspendue au-dessus de la Sfil, qui détient une majorité des anciens prêts à risques de l’ex-Dexia, la Caffil pouvait sereinement faire appel aux marchés.
« La loi de validation participe effectivement à la réduction du risque financier sur la Caffil », confirme Etienne Favre, du cabinet FCL- Gérer la cité, « mais le timing (NDRL de cette émission) est également bon avec la baisse des taux et les récentes annonces de la Banque centrale européenne ».
Très bonnes conditions d’émission – Les dirigeants font d’ailleurs valoir un taux de souscription quatre fois supérieur au montant ...
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