« C’est un budget de transition au niveau des recettes de TP, explique Charles Eric Lemaignen président de l’AgglO, nous avons donc voulu être prudents en maîtrisant totalement les dépenses ». Les dépenses de fonctionnement (172 millions d’euros) ne progressent ainsi que de 1% alors que les dépenses de gestion courante sont stables et que les frais de personnel du budget principal n’évoluent que de 0,86%.
Au niveau de l’investissement, les dépenses réelles sont en net recul (148 millions contre 191 en 2009) avec, en particulier, plus de 100 millions pour la réalisation de la seconde ligne de tram et d’importants crédits pour l’assainissement.
Les recettes
Pour financer ses projets, l’agglomération mise sur une fiscalité stable même si la compensation attendue de la TP (dont le taux évolue de 18 à 18,98 %) est en très légère régression (136,6 millions d’euros soit un recul de 0,15%).
Les recettes du versement transport dont le taux à été porté à son plafond restent stables (53 millions) alors que l’agglomération compte aussi sur les 7 millions de fiscalité mixte perçue sur les ménages depuis 2009.
Emprunts et dettes
Pour équilibrer ses investissements l’agglomération empruntera 74 millions, bien moins qu’en 2009 quand il avait fallu recourir à 108 millions d’euros d’emprunt rien que pour les transports.
Malgré tout l’encours de la dette devient plus pesant avec 456 millions d’euros contre 413 l’an passé et une capacité totale de désendettement qui stagne à 10,4 ans.
Mais la baisse des taux et du poids des intérêts de la dette permet de dégager une épargne disponible de 9,9 millions et donc un autofinancement stable sur 2009.
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