Dans un entretien au Républicain Lorrain, Jean-Robert Lopez indique qu' »à partir de cet automne on va expérimenter dans une dizaine de départements ce qu’on appelle le deuxième test salivaire. Au lieu d’aller en milieu hospitalier pour une analyse sanguine, les forces de l’ordre feront un deuxième prélèvement salivaire ».
« Il sera envoyé dans un laboratoire pour confirmer d’une façon incontestable la prise d’une substance illicite », a ajouté le délégué interministériel à la sécurité routière.
Ce test qui se présente sous la forme d’un petit bâtonnet, « devrait nous permettre de pratiquer davantage de dépistages sur le bord de la route », précise M. Lopez, en rappelant que dans 4% des cas d’accidents, l’usage de stupéfiants est le facteur principal. Dans 21 % des accidents mortels de 2013, la présence de stupéfiants chez le conducteur a été repérée.
En février, une opération de contrôle similaire, avec des tests salivaires, avait eu lieu en Polynésie française, à Papeete.
Dans un communiqué commun publié le 28 août avec la délégation interministérielle à la sécurité routière (DISR), la Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives (MILDECA) rappelle que cette expérimentation entre dans le plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives 2013-2017, qui prévoit la simplification de la procédure de contrôle.
L’idée est de remplacer, à terme, le prélèvement sanguin par un prélèvement salivaire effectué par les forces de l’ordre, en bord de route, et directement envoyé en laboratoire. Généralisé en fonction des résultats de l’expérimentation, la MILDECA comme la DISR espèrent que cette nouvelle technique permettra d’augmenter les contrôles d’initiative des forces de l’ordre grâce au gain de temps généré par l’abandon du test sanguin de confirmation.
Références
Lire le Républicain lorrain : "Jean-Robert Lopez annonce un nouveau test salivaire pour dépister les stupéfiants"