« Notre objectif n’est pas de rentrer en guerre avec le Préfet » assure Didier Jobit, maire de Magnac-Lavalette-Villars (Charente, 450 hab.).
Pourtant, la décision prise vendredi 24 janvier par son conseil municipal « a fait l’effet d’une bombe », selon ses propres termes. Celle-ci vise à proposer aux habitants de souscrire à une commande groupée de sprays d’autodéfense, afin de riposter à une éventuelle agression à leur domicile.
Le procureur de la République, Patrice Camberou, interviewé par le Journal Sud-Ouest vendredi 24 janvier, a fustigé une décision inappropriée. « Une bombe lacrymogène présente toujours un danger, c’est une arme, classée en catégorie D (…). Le préfet, qui est le représentant de l’État, ne laissera pas armer les gens ».
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