Une étude menée par Rémi Thibert, chargé d’étude et de recherche au service « veille et analyses » de l’Institut français de l’éducation (IFÉ), et publiée en mai 2013, analyse le phénomène du décrochage scolaire.
S’il existe plusieurs types de décrochages, ce qui est qualifié aujourd’hui de « maladie nosocomiale de l’école » constitue un véritable problème international dans la mesure où il influe sur des enjeux sociaux tels que la délinquance, l’insertion professionnelle, le chômage chez les jeunes.
En juin 2010, les chefs d’Etat et de gouvernement ont d’ailleurs adopté une stratégie « Europe 2020 » dans le cadre de laquelle ils ont décidé que la part des jeunes en décrochage scolaire doit diminuer d’au moins 10 %, à l’échelle européenne, d’ici 2020.
En France, les programmes de lutte contre le décrochage prévoient des mesures préventives qui se font au sein même du système scolaire comme le Programme personnalisé de réussite éducative (PPRE), ou les classes DP6 (découverte professionnelle, devenues classes préparatoires aux formations professionnelles), et des mesures curvatives dites de « raccrochage » telles que les écoles de la deuxième chance, les contrats de professionnalisation, ou encore les contrats d’insertion dans la vie sociale (Civis).
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