Des spécialistes américains estiment que les collisions des oiseaux avec les surfaces vitrées et les structures urbaines seraient leur première cause de mortalité non intentionnelle liée aux activités humaines : d’une à dix collisions par bâtiment et par an. La station ornithologue suisse évoque des centaines de milliers d’oiseaux par an pour ce petit pays. Il y a donc un effort à faire pour rendre visibles les surfaces transparentes aux oiseaux.
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Quand la nature se lance à l’assaut de la ville
Lorsqu’on y regarde de plus près, on trouve sur de nombreux bâtiments des traces de ces drames qui passent la plupart du temps inaperçus.
Les victimes des collisions sont très rapidement emportées par des corneilles, des renards, des fouines ou des chats… Ceci a donc conduit à sous-estimer les pertes et le problème n’a pas été suffisamment pris au sérieux par les acteurs de la construction et même par les associations de protection des oiseaux.
En fait, il faut savoir que l’orientation chez les oiseaux est surtout fondée sur le visuel. Leurs yeux très développés sont indispensables à leur survie. Chez la plupart des espèces, les yeux sont situés sur les côtés de la tête. Cela leur permet une vue avec un angle très large. Certaines espèces voient même à 360°. Il y a toutefois un désavantage : seul un angle assez restreint est couvert par les deux yeux en même temps. Leur vision stéréoscopique et, par là, leur perception du relief, sont donc restreintes. Les oiseaux ont beau être ...