T.SHIMMURA/ChartierDalix architectes
Favoriser la biodiversité, en «laissant faire la nature» dans un espace qui lui est réservé contribue au bien-être, à la résilience des villes et à une bonne gestion des eaux. Architectes et paysagistes s’entourent d’une équipe variée d’assistants à maîtrise d’ouvrage spécialisé en environnement, de naturalistes, d’écologues… Il s’agit de penser à l’impact du bâtiment sur le vivant, en évitant les dégâts environnementaux ou en les compensant jusqu’à obtenir une «biodiversité positive».
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Quand la nature se lance à l’assaut de la ville
Toits et façades « verts » sont de plus en plus présents dans les programmes de bâtiments neufs. Pour autant, la verdure n’est pas toujours synonyme de biodiversité. « Les projets dits « exemplaires » ne l’ont pas forcément intégrée », confirme Marc Barra, écologue de Natureparif, l’agence biodiversité de la région Ile-de-France. Les tapis de sedums ou pouzzolane, créés industriellement, pour leur sobriété en substrat, eau et entretien, n’ont pas grand-chose à offrir aux oiseaux et insectes…
Philippe Peiger, président du collectif Nature en toit, qualifie cette couverture qui brunit au soleil de « moquette grillée ». Laquelle « n’a pas non plus prouvé ses bienfaits en isolation thermique ou gestion des eaux ...