La nouvelle cité-jardins du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) a remporté l’édition 2012 du Grand Prix européen de l’urbanisme (1). Inauguré en 2008, ce quartier propose une version rénovée du concept de « ville à la campagne ».
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Quand la nature se lance à l’assaut de la ville
Construite en 1930, en bordure de centre-ville, la cité-jardins du Plessis-Robinson a été détruite à la fin des années 1980. « La cité-jardins était devenue une cité-dortoir », se souvient Hervé Caranobe de la SEM d’aménagement (Sempro). En 2003, le projet de reconstruction de l’architecte Xavier Bohl, retenu dans le cadre d’un marché de définition, renoue toutefois avec l’esprit du lieu et l’intention première des cités-jardins.
Un bâti autour « d’îlots jardins »
Créé à la fin du XIXe siècle, le concept – il devait ôter le mal de vivre des villes en y associant les avantages de la campagne – prônait la construction de maisons ou de petits collectifs dans des jardins. Respectant ce principe, le bâti occupe 30 % seulement des 20 ha de la ZAC et s’ordonne à partir des espaces verts : « plutôt que de l’être autour de la voirie, l’aménagement est pensé autour du jardin. On passe d’un jardin privatif à un jardin familial (une vingtaine) ou à un jardin public (5 au total), avec un minimum de ...