Ainsi, sur les 10 milliards d’euros de prêts concernés, 44 % sont classés hors charte « Gissler », du nom de l’inspecteur des finances qui en est l’auteur. Ces prêts sont aujourd’hui interdits de vente.
Pour une raison simple : il s’agit de produits spéculatifs, dont la commercialisation à des collectivités locales paraît totalement insensée.
Sur ces 10 milliards d’euros, les produits indexés sur le cours de change représentent 3,6 milliards d’euros. C’est-à-dire que leur taux d’intérêt évolue, hors période bonifiée, en fonction de la variation comparée des cours de monnaies plus ou moins exotiques. 3,5 milliards sont des produits de pente, indexés sur le différentiel entre les taux d’intérêt à court et à long terme…
Il s’agit là de la perversion d’un système qui a, par ailleurs, sa ...
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Contre-garantie de l'Etat sur un portefeuille de prêts de Dexia municipal agency - IGF - juin 2012
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