Suppression de la TP qui incite moins les élus à attirer des entreprises, réduction des budgets des collectivités de tutelles qui peuvent parfois atteindre 30 % (budget moyen annuel des agences : 1,5 million d’euros), acte III de la décentralisation qui doit redessiner les contours des compétences des collectivités en matière de développement économique…
Il devient par conséquent urgent pour les acteurs du développement économique d’évoluer pour préserver leurs prérogatives.
Dans une étude présentée le 21 septembre 2012, la Fédération des agences de développement et des comités d’expansion économique (Cner) fait un état des lieux assez exhaustif de la situation de ces structures (1) et propose des pistes d’évolution.
Outre des rapprochements, voire des alliances, entre agences d’un même territoire, des mutualisations doivent être envisagées entre agences régionales et départementales, ainsi qu’une diversification des sources de financement publics ou privés pour assurer un maintien des moyens.
Toutefois, la priorité pour Pascal Allizard, le président de la Cner est « de clarifier les compétences de chaque collectivité et d’avoir une articulation plus poussée de leurs outils techniques ».
Il suggère aux collectivités de « contractualiser » leurs actions et compétences en matière de développement économique sous la houlette de la région, tout en conservant « l’échelon départemental » indispensable pour garantir un développement économique de proximité et équilibré sur tout le territoire.
Références
Agences de développement économique : évolutions et perspectives - Cner - septembre 2012
Thèmes abordés
Notes
Note 01 Trois territoires sont passés à la loupe : la Bretagne, le Nord-Pas-de-Calais et Midi-Pyrénées. Retour au texte