Hélas, pourrait-on dire. Car, au vu de l’augmentation rapide des inégalités de revenus entre habitants au cours des dernières années, il eût été plus juste de prendre en compte le revenu médian, c’est-à-dire la valeur au-dessus et en dessous de laquelle se répartit à part égale la population concernée.
Cet indicateur possède, en effet, l’avantage de gommer les distorsions produites sur le revenu moyen par les très hauts salaires.
Il est à noter que ce fort accroissement des inégalités de revenus se concentre au niveau des foyers du dernier centile (1 % de la population qui gagne le plus), dont la part dans les revenus totaux a considérablement augmenté entre 1998 et 2005. En particulier, les 0,01 % des foyers les plus riches ont vu leur revenu réel croître de 42,6 % sur la ...
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