Ce plan, élaboré par les technocrates de Bercy, s’appuie sur 41 milliards de recettes supplémentaires et sur le renforcement des normes de dépenses qui ont prévalu en 2011, aboutissant à une réduction des dépenses de l’Etat hors intérêts et pensions en valeur de 1 milliard d’euros par an.
Il prévoit la stabilité des dépenses totales de l’Etat en volume et, du côté des dépenses locales, le ministère du Budget annonce « un ralentissement marqué par rapport à la tendance observée avant 2008.
A partir de 2014, l’investissement local ralentirait, en cohérence avec le profil observé lors des cycles électoraux passés ». Ainsi, selon Bercy, les collectivités locales poursuivront également la maîtrise des dépenses courantes engagée en 2010 et 2011.
« Ce ralentissement est nécessaire pour faire face ...
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