C’est l’un des enseignements de la 10e édition de l’Observatoire Finance active de la dette des collectivités locales. Ainsi, la part des emprunts dénués de risque (taux fixes ou variables), est passée de 80,1 % de l’encours en 2010 à 82,6 % en 2011.
Pour une raison simple : 100 % des nouveaux prêts contractés par les collectivités ne comportent aucun risque. « La réduction relative de l’encours de produits structurés s’est donc effectuée par dilution », analyse Matthieu Collette, de Finance active.
Autrement dit, la désensibilisation des encours concernés ne s’est effectuée que très marginalement.
L’observatoire confirme la très faible propension des banques à renégocier ces emprunts dits toxiques. Là encore, pour une raison connue, les options que comportaient ces ...
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