Depuis 2015, la vague d’attentats qui frappe la France a relancé les critiques contre les pouvoirs publics, accusés d’avoir abandonné certains territoires où ont proliféré des idéologies favorisant l’engagement terroriste. Face à ces accusations, l’Etat et les collectivités se soutiennent souvent, mais se blâment parfois. Le rôle de premier plan des collectivités locales dans la prévention et la prise en charge de la radicalisation sont enfin reconnus: les contrats de ville doivent désormais inclure un plan d’action sur ces questions, avec le soutien des délégués des préfets.
Aidons les travailleurs sociaux à enrichir leur « boîte à outils »
Les collectivités locales sont des acteurs de proximité. Or, en politique sociale, rien ne remplace la proximité et la connaissance intime des territoires et de leurs difficultés propres. Hélas, l’afflux de financements, dès 2015, a attiré de nouveaux acteurs au discours souvent alarmiste, mais aux solutions parfois simplistes.
La radicalisation est la manifestation de problèmes sociaux qui ne sont pas nouveaux. Elle découle de phénomènes d’intégrisme, de marginalité et de rupture sociale existant depuis longtemps et que les ...
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