Au 1er janvier 2018, les agents de surveillance de Paris (ASP), longtemps surnommés « les pervenches », ne seront plus sous l’autorité de la Préfecture de police, mais de celle de la mairie de Paris. Une réforme qui passe mal auprès de ces fonctionnaires territoriaux : le 10 mai dernier, à l’appel d’une intersyndicale (CGT, SGP FO, CFTC), ils étaient 300 à faire grève et à manifester Place de l’Hôtel de Ville.
En cause, leur incertitude sur la teneur exacte de leurs missions futures, et sur le maintien de leurs acquis sociaux : temps de travail, cycles horaires, congés, régime indemnitaire… Le communiqué de l’intersyndicale dénonçait notamment « l’absence de réponses concrètes de la part de la mairie » au sujet de leur transfert. Les ASP redoutent particulièrement de voir leur temps de travail (32,5 heures hebdomadaires, avantage accordé en raison de la pénibilité des missions sur la voie publique) passer aux 35 heures.
Secrétaire général de la CGT-PP (CGT-Préfecture de Police), David Gerbaudi déplore cette opacité : « On passe de réunion en réunion avec la mairie de Paris, mais chaque fois que nous posons des questions, nous n’obtenons aucune réponse. C’est de là que vient la grogne des ASP ». Même constat pour Brigitte Guidez, secrétaire générale d’Unité SGP-PP FO, qui regrette : « On a très peu d’informations. C’est par les médias qu’on a appris notre transfert. Et depuis début 2016, nous n’avons presque pas avancé sur ce dossier. Lors des comités de suivi avec ...
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