« Mardi 8 décembre au matin, nous comptions déjà 80 volontaires, témoigne Robert Ménard, maire de Béziers, élu en 2014 avec le soutien du Front national. Nous en avons retenu une trentaine, ce qui nous permettrait d’envoyer, dès cette semaine, trois équipes de quatre hommes patrouiller dans la ville. »
Pourtant, la « Garde Biterroise » ne sera pas déployée immédiatement. Du moins tant que la justice n’aura pas tranché le désaccord qui oppose le maire de Béziers au préfet de l’Hérault.
L’idée de faire appel à des volontaires pour renforcer la sécurité publique, dans le cadre de l’état d’urgence, avait été annoncée le 1er décembre par le maire de Béziers. Deux jours plus tard, des affiches apposées dans la ville relayaient le message : « Vous êtes ancien policier, ancien gendarme, ancien militaire, ancien pompier : rejoignez la Garde Biterroise ».
Une réponse « aux craintes de la population »
« J’ai pris comme tous les maires, la mesure des craintes de la population, argumente Robert Ménard. J’ai doublé les effectifs de la police municipale mais je croule sous les demandes émanant d’écoles, de centres commerciaux ou de commerçants qui réclame une présence policière. La création de la garde Biterroise est l’une des ...
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