Le 1er octobre 2014, la maire de Paris (2,24 millions d’hab.) Anne Hidalgo proposait à ses homologues des capitales européennes, réunis à Rome, de grouper certaines de leurs commandes publiques – dans un premier temps, les achats de véhicules de propreté non diesels et de matériaux visant à lutter contre la précarité énergétique. Deux mois plus tard, elle profitait de la visite en France du roi de Suède pour inviter le maire de Stockholm à s’associer à cette initiative.
Son objectif ? Peser davantage dans les négociations avec les fournisseurs, afin d’obtenir de substantielles baisses de prix et de dégager ainsi de nouvelles marges de manœuvre. Une démarche qui résume ce que la plupart des collectivités ont compris : à l’heure de la baisse des dotations, une politique d’achats réfléchie peut être la source d’économies à la fois non négligeables et plus pertinentes que des coupes sombres dans les budgets.
Des remises importantes sur le gaz dans le Puy-de-Dôme
Le regroupement ...
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