Et si, face à la perte de sens et au désengagement professionnel, la planche de salut venait des petites collectivités ? Si ces structures portaient en elles tous les éléments qui font la qualité de vie et des conditions de travail ?
Des témoignages de manageurs laissent, en tout cas, penser que s’y concilient plutôt aisément le bien-être des agents et la qualité du service public. D’abord, parce que dans ces structures peu hiérarchisées, ancrées dans le réel et le quotidien, tout le monde sait à quoi il sert et voit ses résultats. « Exercer dans une petite collectivité, cela change tout ! » assure Lydia Moreau, directrice des ressources humaines de Paray-Vieille-Poste (250 agents, 7 900 hab., Essonne), qui a travaillé en petite et en plus grande structures.
Des tests de management facilités
« Le circuit de validation est plus simple, comme la communication, la relation à l’élu et à la direction générale. Vous connaissez vite les agents, il est plus facile de les motiver, tout se voit davantage. Cela influe positivement sur votre capacité d’action », explique-t-elle. « Moins vous avez de strates hiérarchiques, moins vous avez de risques de déperdition en termes d’information et d’efficacité », relève Jérôme Gaillard, directeur général des services (DGS) d’Aurec-sur-Loire (50 agents, 6 200 hab., Haute-Loire). Sans compter qu’une petite collectivité est plus agile qu’une grande. « On peut tester des modes de fonctionnement sur trois ou six mois et les abandonner facilement s’ils ne conviennent pas », observe-t-il.
Cette taille de structure constitue aussi le terreau ...
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