En affichant un déficit budgétaire 2011 supérieur à celui prévu en loi de finance initiale (écart de l’ordre de 9 milliards d’euros), l’Etat français va fournir aux agences de notation l’élément incontestable justifiant la dégradation de sa notation financière.
Avec des intérêts de la dette (50 Mds d’euros) consommant l’intégralité – voir plus – des ressources en provenance de l’Impôt sur les sociétés, cette dégradation des conditions de financement de l’Etat français devra nécessairement se traduire par des nouvelles économies.
Rappelons que chaque augmentation du taux d’emprunt de 1 point implique une augmentation des intérêts de la dette de près de 2,5 milliards d’euros par an.
Si l’ampleur de la hausse des frais financiers est incertaine, les marchés financiers ayant déjà ...
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