« On a gagné quatre prix depuis son arrivée et ça, ce n’est pas rien ! On est même allé à l’Assemblée nationale ! » lance fièrement Isabelle Gaudard, auxiliaire de vie, et, aujourd’hui, cheffe de secteur au centre communal d’action sociale (CCAS) de la petite ville de Gannat. « Elle », c’est Frédérique Etienne. La directrice du service chapeaute une équipe féminine d’administratifs et d’une vingtaine d’aides à domicile. En cinq ans, elle a totalement reconfiguré un collectif à bout de souffle, avec un taux de turn-over de 40 %, de nombreux arrêts de maladie longs et une grande difficulté à recruter.
Entretenir la flamme
« Quand elle a pris le poste, on a croisé les doigts pour que les choses changent », poursuit Isabelle Gaudard. Soutenue par la maire, Véronique Pouzadoux, Frédérique Etienne sait dès le début qu’elle ne peut compter sur un budget supplémentaire. « J’étais face à un service extrêmement exposé qui fournit une assistance à plus de 200 seniors. La question était : “Peut-on le garder dans l’enceinte territoriale ?” »
Pas de finances mais du bon sens ! Elle lance un dialogue avec l’équipe et propose deux groupes de travail, avec participation volontaire, sur la ...
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