[Ville et CCAS de Gannat, Allier, 120 agents et 30 agents, 6 000 hab.] Alors que 305 000 (1) postes d’aide à domicile seront à pourvoir chaque année d’ici à 2030, l’attractivité du métier doit être repensée. C’est le sens de la démarche menée par le CCAS de Gannat. En 2018, le contexte était difficile : turn-over de 40 %, nombreux arrêts de maladie longs (3 intervenantes sur 25), forte pénibilité du travail et difficulté à fidéliser et à recruter face à des besoins en croissance de 5 % par an. « Le service s’enfermait dans la gestion des urgences », reconnaît Frédérique Etienne, directrice du CCAS, arrivée mi-2018.
Grand plan de formation
Avec l’objectif de fidéliser et d’attirer, l’encadrante réunit les équipes pour réfléchir à ces questions. Cinq groupes de travail sont lancés sur la bientraitance, la prévention des risques professionnels, l’amélioration de la relation aux usagers… : 80 % des intervenantes à domicile se sont inscrites à au moins l’un d’eux.
« Nous avons fait des propositions pour avoir plus de réunions de service, plus d’écoute et de sécurité au travail », se souvient Laurence Pérugneau (lire ci-dessous).
En parallèle, un grand plan de formation
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Santé Social
Thèmes abordés