Face aux prêts dits « toxiques », les collectivités concernées se retrouvent souvent dans une impasse. Négocier avec les banques apporte peu de solutions satisfaisantes et certaines d’entre elles ont déjà opté pour une démarche plus offensive : la voie judiciaire. « Tout dépend du pourcentage d’encours que représentent les produits toxiques dans la dette, estime Rémy Tellier, consultant en finances locales. S’il dépasse 10 %, alors mieux vaut renégocier avec sa banque. » Tel est le cas à Briançon (12 100 hab., Hautes-Alpes), comme l’explique le maire, Gérard Fromm : « Les produits structurés représentent 55 % de notre encours et 22% d’entre eux sont toxiques. Nous sommes actuellement en négociation pour harmoniser les taux et fixer un avenir clair et ...
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