Préserver l’essentiel » : c’est l’objectif qu’invoque Philippe Adnot, président du conseil général de l’Aube récemment réélu à la tête de l’exécutif, pour justifier le « plan de sauvegarde » de 10 millions d’euros sur les dépenses du département. « Avec l’annonce du gel des dotations de l’Etat sur trois ans, des dépenses sociales qui explosent et la baisse de notre autofinancement, l’effet de ciseaux peut devenir très dangereux », détaille-t-il. En juillet 2010, l’exécutif départemental décide donc de lancer un vaste plan d’économies pour mieux restaurer l’autofinancement, tombé de 42 millions d’euros en 2008 à seulement 27 millions deux ans plus tard. « Or il est important de préserver notre capacité d’autofinancement, au risque d’avoir des difficultés à ...
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