Sandra Breux a débuté dans la territoriale comme chargée d’affaires foncières il y a douze ans. Au fil du temps, ses missions à la métropole de Nantes (24 communes, 2 300 agents, 656 300 hab.) se sont élargies à l’instruction des autorisations du droit des sols et à la charge de référente d’une zone d’aménagement concertée du territoire. De technicienne seconde classe, elle est passée technicienne première classe en 2017 en réussissant son examen professionnel et tente, depuis, de passer cadre A par voie de promotion interne. Après une première tentative pour obtenir l’examen d’ingénieur territorial, puis une seconde en 2020, où il lui a manqué 0,5 point à l’écrit, elle désespère d’y arriver.
Rythme laborieux
A 43 ans, avec deux enfants de dix et treize ans à charge, elle souhaiterait obtenir un poste de responsable d’urbanisme, mais « mon profil de cadre B est peu abordable pour les petites collectivités et les structures plus importantes me reprochent mon manque d’expérience de management », raconte-t-elle.
Car jusqu’ici, Sandra Breux peine à déployer l’implication exigée par la préparation de l’examen : « J’ai quarante-cinq minutes
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