A moins de nouvelles impulsions, la route va être longue pour atteindre la parité dans les postes de direction dans les collectivités locales. Alors que le dispositif des nominations équilibrées (DNE), mis en place par la loi « Sauvadet », prévoit l’obligation de 40 % de primo‑nominations féminines pour les emplois fonctionnels dans les collectivités de plus de 40 000 habitants, on reste encore loin de l’objectif, dix ans après son entrée en vigueur.
Pour l’association Dirigeantes et territoires, qui animait une table ronde sur le sujet à l’occasion de Territorialis, le 13 octobre à Bordeaux, une partie de l’explication tient à des effets pervers du dispositif tel qu’il est conçu. Ce qui contribue à empêcher la territoriale de résorber son retard : « Alors que les femmes représentent ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés