10 ans après la loi Sauvadet, Martine Filleul (SER, Hauts-de-France) et Dominique Vérien (Union centriste, Bourgogne-Franche-Comté), les deux rapporteures du rapport de la commission femmes-hommes du Sénat sur la parité dans la haute fonction publique, constatent qu’il faut passer à la vitesse supérieure !
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En dix ans, le taux de primo-nominations féminines dans les postes d’encadrement supérieur n’a augmenté que très lentement, comment l’expliquez-vous ? La cible des primo-nominations n’est-elle pas insuffisante ?
Dominique Vérien : Cette hausse mesurée est tout d’abord liée au taux de renouvellement des emplois d’encadrement qui peut être faible selon les années. L’année 2015 par exemple a enregistré 32 % de renouvellement dont 14 % de primo nominations (au sein desquelles 33 % de femmes). La deuxième raison tient à ce que certaines femmes primo nominées ne restent pas en fonction. Entre 2013 et 2018, il y a eu une véritable stagnation dans la fonction publique territoriale liée à ce peu de renouvellement. Alors, effectivement, la cible des primo-nominations n’est pas suffisante ...
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