Depuis l’instruction interministérielle du 25 janvier 2018, signée par huit ministres (1), l’action publique à l’égard des bidonvilles a changé de modèle. Il ne s’agit plus d’évacuer les campements illicites, mais de les résorber en s’intéressant au mal-logement, aux conditions de vie, à l’accès au droit et à l’insertion. Lors de la présentation de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté en septembre 2018, Emmanuel Macron a aussi inscrit cette politique dans le respect des droits de l’enfant.
Un an plus tard, la délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal) voyait son budget annuel doubler, passant de 4 à 8 millions d’euros. Dans le même temps, Jean-Paul Bachelot, conseiller « éducation et droits de l’enfant », était rattaché ...
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Scolarisation des enfants en grande précarité : le parcours du combattant
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