Indéniablement, l’exercice 2010 prolonge significativement l’amélioration des finances communales esquissée en 2009. Mais les explications en sont différentes puisqu’en 2010, la conjoncture s’est révélée plus favorable et a apporté son écot aux efforts structurels entrepris par les communes depuis les élections.
L’épargne atteint des sommets
Les agrégats d’épargne illustrent parfaitement ce constat : l’épargne de gestion progresserait de 6 % tandis que l’épargne brute bondirait de 9 %, pour atteindre le plus haut niveau jamais connu. En simulant que si les communes n’ont pas touché leurs taux d’imposition depuis 1993, l’épargne brute serait légèrement supérieure à 5 milliards d’euros.
Cette progression de l’épargne est le produit d’un double mouvement. Les dépenses ont été contenues, la ...
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Club Finances