Dix ans en arrière
L’année 2010, forte de taux d’intérêt très bas, a confirmé la quasi-disparition des produits structurés. Sur le plan conjoncturel, la modestie des taux d’intérêt permet d’accéder à des fixings autour de 1 % en taux variable. Pour ceux qui étaient tentés par le taux fixe, l’année a permis le plus souvent d’emprunter autour de 3 % sur des maturités, de quinze ou vingt ans : dès lors pourquoi emprunter avec un structuré ?
Mais il y a aussi des explications structurelles. La compréhension collective de la dérive de l’offre bancaire a éloigné durablement les décideurs territoriaux des chemins aventureux de la sophistication financière. Si cela ne suffisait pas, la charte Gissler, bien que très perméable et contournable constitue néanmoins un carcan qu’il est ...
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