Le 30 septembre, Herman Fuster sera fixé sur son sort. A cette date, l’agent d’accueil au conservatoire à rayonnement départemental d’Agen (Lot-et-Garonne) est convoqué à un conseil de discipline dans les locaux du Centre de gestion de la fonction publique territoriale de Lot-et-Garonne.
Son employeur, la mairie d’Agen, demande comme sanction disciplinaire deux ans de mise à pied pour avoir bousculé le président de la République, Nicolas Sarkozy, en visite à Brax (Lot-et-Garonne) le 30 juin dernier. Il l’avait déjà suspendu de ses fonctions.
En juillet dernier, après une comparution au tribunal correctionnel d’Agen, Hermann Fuster avait également été condamné à une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis, ainsi qu’une mise à l’épreuve de trois ans.
Faute hors du service – Reconnaissant sa faute, l’agent de catégorie C va contester la sanction demandée. Son avocat, Me Laurent Bruneau entend faire valoir que l’acte a été fait en-dehors de son service : « Il a été condamné pour un acte délinquant fait dans le cadre privé. Comment peut-on admettre que cela rejaillisse sur son emploi ? », a déclaré l’avocat interrogé par La Gazette des communes.
« Si la commission estime qu’il y a lieu et qu’elle peut donc le sanctionner, nous allons demander une sanction avec sursis car dans le cadre professionnel, il n’y a rien à reprocher à Hermann Fuster », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, la CGT, qui le représente, a demandé à l’agent, très loquace, de ne plus communiquer.
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