La QVT, pour « qualité de vie au travail », un acronyme « gadget » de plus ? L’approche, qui se veut vertueuse, invite l’employeur et les représentants du personnel, ainsi que les agents volontaires, à intervenir sur les problèmes de fond. « Il ne s’agit pas de décorer la salle de pause de plantes vertes ou d’installer un baby-foot. Cela peut apporter de la cohésion et de la joie de vivre, mais ces artefacts ne vont ni réduire, ni supprimer les dysfonctionnements liés à l’organisation du travail », souligne Damien Granier, chargé de mission de l’Agence régionale pour l’amélioration des conditions de travail (Aract) d’Auvergne – Rhône-Alpes, qui a déjà accompagné nombre d’initiatives en faveur de la qualité de vie au travail dans les secteurs privé et public.
Le dialogue social comme fondement
Leur ambition est en effet « de faire en sorte que les agents soient bien dans leur collectivité, en agissant sur un ensemble de facteurs : la régulation de leur charge de travail et celle des tensions dans les équipes par l’encadrement, la prévention des risques professionnels, la modulation des temps de travail pour mieux concilier vies professionnelle et privée, la prise en compte des problèmes de santé des agents, etc. » explique Magalie Dabrigeon, cheffe de service « vie au travail » du conseil départemental de l’Ardèche (1 900 agents).
On l’aura compris, c’est une approche globale : elle inclut tous les aspects de l’organisation du travail et des relations humaines au ...
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