AdobeStock_376705334
À l’heure de la sobriété foncière, de la fabrique de la ville sur la ville, les terrains à bâtir vont se réduire comme peau de chagrin. Pour autant, il faudra continuer de construire, notamment des logements sociaux et des équipements publics. Mais où ? Là où les lieux vacants attendent une seconde vie, notamment dans les friches, qu’elles soient industrielles, urbaines ou commerciales. Le succès du fonds friches lancé dans le cadre du plan de relance montre à quel point les élus sont prêts à jouer le jeu, à partir du moment où l’État assure le portage financier des projets. Si les obstacles existent, notamment en matière de dépollution, le recyclage des friches devient un des moyens les plus sûrs d’utiliser le foncier disponible.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Requalification des friches urbaines : enjeu majeur pour les collectivités
Une comptabilisation encore… en friche
Les élus l’ont bien compris. Et les aménageurs n’ont pas d’autres choix que de leur emboîter le pas. L’étalement urbain n’est plus dans l’air (suffocant) du temps. L’heure est à la sobriété foncière, les divers documents d’urbanisme s’adaptent à cette nouvelle donne. Et s’ils tardent à le faire, les préfets retoquent les copies trop gourmandes en mètres carrés à bâtir. Face à cette radicale redistribution des cartes, un eldorado se dessine : les friches industrielles, urbaines et commerciales. Elles stockent des milliers d’hectares susceptibles d’être ...