Le 27 juillet 2020, le maire de Miribel-les-Echelles (38), Williams Dufour, était agressé par cinq personnes à qui il demandait d’arrêter de tirer des feux d’artifice dans le village. Deux de ses conseillers ont également été blessés. Face à cette recrudescence d’actes violents, l’Association des maires de France a décidé de créer un observatoire des agressions envers les élus (lire encadré).
Lors de tels faits, le lien entre la brigade de gendarmerie et l’élu est primordial. Elle notamment est chargée d’accompagner le maire dans le dépôt de plainte mais aussi hors de la procédure judiciaire. Une mission réaffirmée dans la circulaire diffusée par le Garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti le 7 septembre. Le point avec le major Yvon Manach, commandant de brigade de Saint-Laurent-du-Pont.
Dans la circulaire diffusée début septembre par le ministre de la Justice, il est demandé qu’un accueil personnalisé soit assuré. En quoi cela consiste ?
Nous réservons un accueil spécifique à l’élu victime dans le sens où il est, comme les femmes victimes de violence, pris en charge avec une attention particulière. Il sera invité dans un bureau et l’objectif est d’instaurer un climat de confiance.
Cet accueil personnalisé perdure puisque le sujet est abordé par la suite, en dehors de la procédure judiciaire. Les élus peuvent avoir des questions relatives à ce qu’ils ont vécu et besoin de conseils. Après les faits qui ont eu lieu à Miribel-les-Echelles, le maire a par exemple voulu ...
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