Des inégalités femmes-hommes exacerbées en cours de confinement, comme de déconfinement ? C’est le sentiment – encore à objectiver – de certains observateurs de la fonction publique territoriale. La situation des contractuels sur emploi permanent par exemple. Ce sont à 68 % des femmes, alors qu’elles représentent 61 % des effectifs, selon une étude sur l’égalité professionnelle femmes-hommes publiée en mars par le CIG petite couronne d’Ile-de-France pour la FNCDG et l’ANDCDG. Une plus forte exposition à la précarité qui pose question, quand on sait que certains contrats ont été suspendus en raison de la situation sanitaire et d’autres non renouvelés dans l’attente du second tour des élections municipales.
Etat des lieux à mener
« Quid également des violences faites aux femmes, présentes dans toutes les catégories de la population, dont on ne peut pas imaginer qu’elles épargnent les agentes des collectivités territoriales ? » interpelle Nathalie Bénard, chargée de l’égalité au sein du SNDGCT.
Dans la FPT, un nombre important de métiers à forte pénibilité sont quasi exclusivement féminins (Atsem, auxiliaires de puériculture, aides à domicile, soignants, etc.) ou très féminisés – agents d’entretien, de restauration scolaire… « Ils ont été en première ligne pendant la crise sanitaire, même si des métiers techniques, comme ceux de l’assainissement, très masculins, l’ont été aussi. Un état des lieux de l’égalité femmes-hommes au cours de ces derniers mois s’impose, il est en cours chez nous », indique Sarah Brondel, DGS de Vallet (114 agents, 9 000 hab. ...
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