C’est devenu l’un des symboles de l’impréparation des pouvoirs publics. Depuis plusieurs semaines, personnels soignants, pompiers, gendarmes, policiers nationaux et municipaux, employés des Ehpad, mais aussi pharmaciens, caissiers, livreurs, agents d’accueil et plus largement tous les salariés en contact avec le public dénoncent le manque de masques de protection contre le coronavirus.
Pour tenter de contrer la polémique qui enfle, Emmanuel Macron s’est rendu mardi 31 mars dans une fabrique de masques, près d’Angers. L’usine de la PME Kolmi-Hopen, située à Saint-Barthélémy-d’Anjou, l’un des quatre plus gros producteurs français, fonctionne désormais 24 heures sur 24. « Avant la crise, nous produisions en France 3,3 millions de masques par semaine. Fin avril, nous serons à plus de 10 millions, s’est félicité le Président de la République. Nous aurons plus que triplé en quelques semaines et nous continuerons cet effort pour poursuivre la multiplication de nos capacités de production ».
En attendant « cette indépendance pleine et entière » promise par le Président de la République pour « la fin de l’année », la France a, en urgence, passé commande pour un milliard de masques à la Chine. Les premières livraisons sont arrivées le 30 mars (8,5 millions de masques) et le 1er avril (12 millions de masques) et seront distribuées d’ici à la fin de la semaine dans les hôpitaux et les pharmacies.
65 millions de masques commandés par les Régions
Reste que cela ne suffira pas. Les besoins des seuls personnels soignants et Ehpad sont estimés à
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