Comme tous les autres responsables de régimes de retraite, Claude Domeizel, président de la CNRACL, a reçu, le 9 janvier, le projet de loi du gouvernement visant à instaurer un système universel présenté dans un document de 150 pages.
S’il ne veut pas préjuger de la réaction de l’ensemble des membres du conseil d’administration de la caisse, qui doivent se réunir le 23 janvier, il se montre, à titre personnel, plutôt dubitatif. «Ce texte laisse en l’état de nombreuses zones d’ombres et soulève beaucoup de questions pour le régime de retraite des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers », pointe-t-il.
Quelles relations avec la future caisse universelle ?
Au premier rang de ses sujets d’inquiétude : les modalités d’intégration financière de la CNRACL à la future Caisse nationale de retraite universelle (CNRU). « Si la CNRACL dépend désormais d’un financement de plus en plus conséquent de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) pour sa trésorerie, précise-t-il, elle a beaucoup contribué, ces dernières années, au financement de la compensation inter-régimes ». Cette contribution est « encore supérieure à
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Gazette des Communes
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