Tenus à l'écart des négociations sur la réforme des retraites, les employeurs territoriaux, par la voix de Philippe Laurent, président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale, s'inquiètent de savoir si les spécificités de la fonction publique territoriale vont être prises en compte. A commencer par la gestion de budgets de plus en plus contraints. Le 8 janvier, annonce-t-il, ils essaieront de porter « une voix commune » avec les organisations syndicales réformistes.
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La Coordination des employeurs territoriaux, dont vous êtes l’initiateur, ne figurait pas parmi les organisations invitées à rencontrer le Premier ministre autour de la réforme des retraites, 19 janvier. Quel sentiment cela vous laisse-t-il ?
Cela m’interroge… Je suis effaré par le degré d’ignorance de beaucoup de gens sur la fonction publique territoriale : nous avons une caisse de retraite spécifique, des employeurs qui cotisent, qui gèrent leur budget… C’est une branche comme les autres. Beaucoup croient que nous fonctionnons comme la fonction publique d’Etat, alors que ce n’est pas du tout la même chose. C’est pourquoi nous revendiquons d’être associés aux négociations sur la réforme des retraites au même titre que le Medef et ...
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Réforme des retraites : « Les employeurs territoriaux veulent être entendus comme le Medef »
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