Portée par le ministère de l’Intérieur et l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS), Alicem, pour « authentification en ligne certifiée sur mobile”, est présentée comme la “première solution d’identité numérique régalienne sécurisée” par la place Beauvau.
Basée sur la reconnaissance faciale pour s’assurer de l’identité des utilisateurs, elle vise à sécuriser la création de son compte via France connect, et donner accès, via un smartphone, à tout un ensemble de services publics dématérialisés – tous sont censés être dématérialisés d’ici 2022 -, en évitant un risque d’usurpation d’identité.
Ce marché a été confié pour la somme de 2,8 millions d’euros à la société néerlandaise Gemalto (rachetée par le mastodonte Thales pour la coquette somme de 4,8 milliards d’euros en avril 2019). Et, dans les mois qui viennent, l’Etat devrait chercher à faire appel à des collectivités territoriales volontaires pour expérimenter ce dispositif.
Concrètement, ça marche comment ?
Pour pouvoir utiliser Alicem, l’utilisateur devra posséder un
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