Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a demandé le 17 janvier la suspension du recours aux lanceurs de balles de défense (LBD), en raison de la « dangerosité » de ces armes. Alors que douze des 25 saisines reçues par son institution depuis le début de la crise des gilets jaunes concernent l’utilisation des ces moyens de force intermédiaire, il a pointé « la dangerosité » et les « risques disproportionnés » qu’ils faisaient courir aux manifestants.
La suppression de ces armes, déjà réclamée à plusieurs reprises par le Défenseur des droits, a cependant été exclue par le ministre de l’Intérieur le 19 janvier. « Si vous supprimez les moyens de défense à nos forces de l’ordre, il leur reste quoi ? Il leur reste le contact physique − et il y aura certainement beaucoup plus blessés − ou il leur reste l’utilisation de leurs armes de poing qui est la solution ultime », a ainsi indiqué Christophe Castaner.
Alors que de nombreuses polices municipales se sont dotées ces dernières années de LBD, quelle incidence cette polémique peut-elle avoir sur cet équipement ?
De quelles armes parle-t-on ?
En premier lieu, il importe de préciser de quelles armes il s’agit. En effet, lorsque l’on évoque les lanceurs de balle de défense (LBD), il ne faut pas perdre de vue qu’il existe plusieurs catégories de matériels :
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