Vous prônez une « libération des pratiques », plutôt qu’une « libération des administrations ». Pour quelles raisons ?
Le mal-être au travail est souvent imputé à l’excès de règles, de contrôle, et à l’infantilisation dont les agents font l’objet dans l’exercice de leurs activités. Dans le monde de la « mode managériale », l’organisation libérée est présentée comme LA réponse à ce mal-être. Toutefois, la libération d’une organisation nécessite de déployer une démarche d’une telle ampleur et pour un tel coût humain qu’elle est très difficile à mettre en œuvre, au point d’en questionner l’efficacité, voire le bien-fondé. Cela crée un prétexte à ne pas agir. Or entre ne rien faire et se libérer totalement, une voie médiane existe : la libération des pratiques.
Comment faire pour répondre aux souhaits des agents d’avoir plus de marges de manœuvre et d’être davantage associés aux décisions ?
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Thèmes abordés