[Val de Garonne agglomération (Lot-et-Garonne) 400 agents, 43 communes, 60 300 hab.] « Cela n’a pas été un long fleuve tranquille, mais les résultats sont là », reconnaît Yaël Tranier, l’ancien DRH intérimaire de la communauté val de Garonne agglo. C’est lui qui a conduit, entre fin 2017 et juillet 2018, les refontes simultanées du régime indemnitaire et du temps de travail. « Pour moi, il fallait mener les deux chantiers de front pour apporter des contreparties et de la cohérence. »
Les « C » revalorisés
Une feuille de route signée du président a été envoyée à tous les agents. « C’était une condition préalable indispensable pour légitimer la démarche », estime Yaël Tranier. Chose rare, en particulier dans un délai si court, les nouvelles règles ont été votées à l’unanimité par les organisations syndicales et les élus. « C’est la première fois que les projets de délibération étaient débattus en comité technique. Nous avons transmis les documents à l’avance aux organisations syndicales », relate l’ancien DRH. C’est surtout sur la résorption des inégalités que la collectivité a réussi à emporter l’adhésion (lire l’encadré). La moitié des agents a vu sa rémunération augmenter, dont 86 % d’agents de la catégorie C. Au total, 60 % des « C » ont été revalorisés, tout comme presque la moitié de l’effectif féminin (49 %).
« Nous avons fait de la dentelle pour parvenir plutôt à revaloriser le salaire les femmes. Nous avons aussi instauré un régime indemnitaire minimum à 160 euros brut », signale Yaël Tranier. « La collectivité a fait un effort pour les catégories C et les femmes, en mettant sur la table
[60% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes