La Mutualité fonction publique a rendu public, le 23 octobre, les résultats d’un sondage sur la santé au travail des agents de la fonction publique. Il ressort de cette étude réalisée par Harris interactive (1) qu’un tiers (35%) des agents estiment que leur travail a un impact négatif sur leur santé. Les agents soulignent notamment l’insuffisance des espaces de repos (57%) et des visites à la médecine du travail (50%).
Les personnels d’éducation et d’animation de la fonction publique territoriale insistent quant à eux sur le bruit dans leur environnement de travail (63%), l’inconfort de leur poste (51%) et la piètre qualité de leur mobilier (47%).
Station debout
Toutes fonctions publiques confondues, les conditions de travail qui pèsent le plus sur les agents sont les longues stations debout (43%), les rythmes de travail contraignants (29%) et le travail de nuit ou le week-end (28%). Ceci est particulièrement vrai pour les agents de l’hospitalière mais les animateurs de la territoriale sont également nombreux (62%) à souligner qu’ils restent longtemps debout.
En conséquence, les fonctionnaires déclarent qu’il leur arrive de se sentir fatigués (84%), stressés (75%) et de ressentir des douleurs physiques (67%). Si les hospitaliers sont de nouveau les plus concernés, près de la moitié (49%) des animateurs de la territoriale déclarent se sentir fatigués.
91% des répondants sont favorables à la reconnaissance de l’épuisement (burn out) comme maladie professionnelle.
Face à ces maux, la réponse des employeurs n’est pas satisfaisante puisque plus de
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Gazette des Communes, Club Santé Social