Baisse des produits et augmentation des charges, capacité d’autofinancement divisée par deux, réduction de la trésorerie nette : la situation financière du Sdis gardois s’est dégradée depuis 2011, selon le rapport de la Chambre régionale des comptes Occitanie publié le 13 juillet.
En cause, la fin des subventions de l’État au titre du fonds d’aide à l’investissement en 2011, puis l’arrêt des subventions d’investissement du conseil départemental du Gard en 2016, et le recours croissant à l’emprunt.
« Une organisation inadaptée »
Mais la juridiction financière pointe également tout ce qui contribue à alourdir les charges de fonctionnement. En premier lieu, une organisation qu’il estime inadaptée. Le Sdis du Gard ne dispose que de 30 centres d’incendie et de secours, alors qu’il est classé en 1ère catégorie, avec 7 489 interventions pour 100 000 habitants. Comparé à ses homologues, il est donc sous-dimensionné.
Cela rallonge les délais d’intervention et accroît les risques, mais les conséquences sont également économiques. « Les gardes et les interventions sont plus le fait de sapeurs-pompiers professionnels que de volontaires », souligne le rapport, et les camions citernes, comme les ambulances, sont très sollicités. Or, les professionnels coûtent plus cher que les volontaires. Quant aux véhicules, ils font plus de kilomètres et s’usent plus vite.
« Temps de travail excessif »
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