La décision du Premier ministre d’abaisser la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h lors du Comité interministériel de Sécurité routière (CISR) du 8 janvier dernier continue de faire des vagues. Dès le 24 janvier, la commission des Lois et la commission de l’Aménagement du territoire et du Développement durable du Sénat ont mandaté un groupe de travail qui vient de rendre son rapport, jeudi 19 avril.
Le groupe était composé de Michel Raison (sénateur LR de Haute-Saône), Michèle Vullien (Rhône, apparentée Union centriste) et de Jean-Luc Fichet (Finistère, socialiste et républicain).
Les « faux-semblants » de l’expérimentation
Premier reproche adressé à la mesure phare du dernier CISR : elle ne s’appuie pas sur des chiffres permettant de prouver ses bienfaits. Le groupe de travail s’attaque en premier lieu à l’expérimentation menée par l’État entre juillet 2015 et juin 2017 sur trois tronçons seulement, totalisant 86 km. « Les résultats s’avèrent peu encourageants. Le Cerema a relevé une baisse de la vitesse moyenne de 4,7 km/h seulement », indique Michel Raison.
Et en matière d’accidentalité? « Celle-ci est légèrement moindre sur les ...
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