Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron s’était prononcé pour « un service national de durée courte, obligatoire et universel, encadré par les armées et la gendarmerie nationale » et à destination des « jeunes femmes et hommes aptes de toute classe d’âge entre 18 et 21 ans ».
Le projet a, depuis, évolué, mais reste flou. Pour définir les conditions de sa mise en œuvre, Emmanuel Macron a annoncé en janvier dernier la mise en place d’un groupe de travail dirigé par le général Daniel Ménaouine, qui doit rendre ses conclusions dans les prochains jours.
Pour les sénateurs de la commission de la Défense, la méthode ne passe pas. Lors d’une communication mercredi 18 avril 2018, le président Christian Cambon regrette ainsi « la procédure mise en œuvre pour préparer cette réforme d’importance nationale, qui concernera près de 800 000 jeunes chaque année », car le Parlement n’a pas été consulté. Les sénateurs Jean-Marie Bockel (Haut-Rhin, UC) et Jean-Marc Todeschini (Moselle, PS) pointent pour leur part une mise en place « très chaotique, une cacophonie et des confusions dans la méthode ».
Un « fardeau » pour les collectivités
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