Pour mieux connaître les outils dédiés à la mesure de l’insécurité, collectivités territoriales, bailleurs sociaux et opérateurs de transport ont développé ces dernières années des « outils d’information sur la sécurité, pour appréhender ce que les équipes de terrain ont à gérer au quotidien ».
Dans une étude réalisée par l’urbaniste Camille Gosselin, l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme d’Ile-de-France (IAU-IDF) détaille « la diversité des façons dont ces acteurs locaux non étatiques produisent et utilisent des chiffres qui portent sur l’insécurité ». Et pointe également les dérives possibles.
Fiches papiers ou numérisées, partagées entre plusieurs partenaires ou non, ces outils sont « plus ou moins sophistiqués », mais comportent souvent les mêmes informations : « la géolocalisation du fait, l’identification du déclarant, des précisions concernant le fait sous forme de menu-déroulant ou de cases à cocher et, quelques fois, une zone de texte permettant au déclarant d’apporter des précisions ».
L’objectif affiché est « d’améliorer la circulation de l’information » et la réactivité des services. Il s’agit aussi d’avoir un traitement statistiques des faits et d’établir une cartographie de la délinquance.
Doublons et multiplication des outils
L’IAU-IDF constate cependant que, dans les faits, ces outils ne ...
Article réservé aux abonnés
Club Prévention-Sécurité
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Prévention-Sécurité pendant 15 jours
J’en profite